Isolation acoustique #1



En acoustique du bâtiment, on distingue deux domaines (image 1) :
– la correction acoustique : améliorer la qualité du son à l’intérieur d’une pièce ;
– l’isolation acoustique : réduire la transmission du son au travers d’une cloison ou d’un plancher.
Je ne parlerai ici que d’isolation acoustique.
L’oreille humaine peut percevoir une grande amplitude de sons, de 20 Hz à 20 000 Hz (image 2). Le son est produit par la vibration d’un corps. Il se propage à travers un milieu où il va rencontrer des perturbations, qui vont créer des zones de compression et de dépression, ce qui provoque les oscillations des ondes. C’est la pression acoustique, mesurée en Pascal (Pa).
La pression acoustique est caractérisée par :
– la longueur d’onde λ (m) : la distance entre deux zones de compression ;
– la période T (s) : le plus petit intervalle de temps au bout duquel le phénomène se reproduit à l’identique ;
– la fréquence f (Hz) : le nombre d’oscillations par seconde ;
– la célérité c (m/s) : la vitesse de propagation de la perturbation, qui dépend de l’élasticité et de la densité du milieu.
On utilise plutôt le niveau de pression acoustique qui est lui exprimé en décibel (dB). Le seuil d’audibilité correspond à un niveau de pression acoustique de 0 dB, une conversation émet ≈60 dB et le seuil de la douleur a été fixé à 120 dB (image 3). Si vous avez déjà manipulé un sonomètre, vous aurez remarqué les mentions dB(A), dB(B) et dB(C). Il s’agit d’une pondération destinée à ajuster le niveau de pression par rapport à la perception humaine (A : de 25 à 55 dB, B : de 55 à 85 dB, C : > 85 dB).
🎨 Les illustrations ont été modifiées d’après mes cours d’acoustique du Master Écoconstruction de Cergy.